Monuments de Paris


   La Grande Mosquée de Paris








Derrière le Jardins des plantes, à l’angle de la rue Geoffroy St- Hilaire et la rue Daubenton, s’élève la première mosquée de France qui surgit comme un mirage oriental avec son grand minaret, ses murs blancs et ses tuiles colorées. Le projet de la création d’une mosquée à Paris remonte à 1895 par le « Comité de l’Afrique française ». Mais ce premier projet n’aboutira malheureusement pas. La décision de la construction de la première mosquée construite en France sera prise en 1916. Ce projet financé par la France, par la loi du 19 août 1920 est construite par le monde arabe. Elle est bâtie sur l’emplacement de l’ancien hôpital de la Pitié juste à côté du Jardin des plantes. La première pierre est posée en 1922. C’est à des musulmans que fut confié le soin de donner le premier coup de pioche et de poser la pierre symbolique du MIHRAB de la salle de prière. Quatre ans plus tard, le 16 juillet 1926 la grande mosquée de Paris fut inaugurée en présence du président Gaston Doumergue et du sultan du Maroc Moulay Youssef. Lourd de symbole, cet acte représente et scelle l’amitié franco-musulmane.
Sa construction fut inspirée par la mosquée Al Quaraouiyine de Fès située au Maroc. Le minaret de 33 mètre  est inspiré de celui de la Mosquée Zitouna en Tunisie. La grande porte de la mosquée de Paris est ornée de motifs floraux stylisés dans le plus pur style islamique. La mosquée se compose d’une salle de prière, d’une école appelée madrassa, d’une bibliothèque, d’une salle de conférence, d’un restaurant, d’un salon de thé, d’un hammam et de plusieurs boutiques.





La cathédrale Notre Dame de Paris












Notre-Dame de Paris est la cathédrale de l'archidiocèse catholique de Paris. Ce n’est certes pas la plus grande cathédrale de France, mais elle est l'une des plus remarquables qu'ait produite l'architecture gothique en France et en Europe. Ce chef-d’œuvre, l’un des symboles les plus connus de la capitale française, est situé à l’extrémité est de l’île de la Cité, centre historique de la ville, tout près des berges de la Seine, dans le quatrième arrondissement de Paris. Sa façade occidentale domine le parvis Notre-Dame - place Jean-Paul II.
En 528, Childéric 1er, fils de Clovis et roi de Paris fit construire une église Saint-Etienne ainsi qu’une église Sainte-Marie sur les fondations d’un temple païen (en l’an 30 fut édifié un temple à Jupiter). Ce sont des constructions très délabrées, en partie en bois, vétustes et trop petites pour le peuple parisien. L’évêque Maurice de Sully décide, en voyant les deux églises effondrées, en 1160 de la construction d’une cathédrale digne de rivaliser avec la basilique Saint-Denis voulue par Suger. La première pierre fut posée en 1163, 170 ans avant sa consécration, qui marqua le passage du style roman au style gothique. Chantier titanesque de deux siècles piloté notamment par Jean de Chelles puis Pierre de Montreuil. Le style n’est pas d’une uniformité totale ; elle possède ainsi des caractères du gothique primitif (voûtes sexpartites de la nef) et du gothique rayonnant : on remarque particulièrement l’audace des arcs-boutants du chœur. Sa façade occidentale est un chef-d’œuvre d'équilibre architectural.
Les deux rosaces qui ornent chacun des bras du transept, sont parmi les plus grandes d’Europeet mesurent chacune 13,1 mètres de diamètre. Une plaque de bronze incrustée dans le sol de son parvis sert de point zéro de toutes les distances routières calculées à partir de Paris.
Comme la plupart des cathédrales françaises, Notre-Dame de Paris a un plan en forme de croix latine. La nef comporte dix travées, le chœur cinq. L’axe de celui-ci est légèrement dévié vers la gauche (nord) par rapport à l’axe de la nef. La cathédrale peut contenir jusqu’à 9 000 personnes dont 1 500 dans les tribunes.




La synagogue de Paris









La synagogue de Paris s’élève sur l’emplacement d’un hôtel particulier. Ce lieu est rempli d’histoire. En effet, Napoléon Bonaparte y avait installé, en cadeau de noce, son frère Louis et sa bru Hortense en 1802. En 1796, Bonaparte, marié à Joséphine, avait lui-même logé dans cette rue, ainsi baptisée en l’honneur de la victorieuse campagne d’Italie. La construction de la Grande Synagogue débuta en 1867, elle fut inaugurée en 1874 et ouverte au culte public en 1875. Elle est de style roman fleuri, enjolivé de fioritures byzantines.
La Synagogue présente les dimensions suivantes : hauteur de la façade : 36m ; hauteur de la nef : 28,40m ; longueur de la nef : 44m. Elle comporte 1410 places. L’entrée principale devait s’ouvrir sur l’actuelle rue des Châteaudun. Mais L’impératrice Eugénie jugeait inopportun d’élever un monument juif entre les églises de la Trinité et de Notre-Dame-de-Lorette. L’édification de la Victoire est le résultat d’efforts communs, notamment financier, entre la Ville de Paris et la communauté israélite. A cette époque cette construction consacrait à la fois la promotion sociale du judaïsme parisien, qui comptait alors 20 000 âmes, et sa vitalité spirituelle qui allait traduire, dans la décennie 1876-1886, par la construction d’autres synagogues dans plusieurs arrondissements à Paris.
Les Grands Rabbins de France et de Paris y sont intronisés et y ont leur siège attitré.




D’autres sites à voir à Paris lors du séjour à Sannois :
Musée du Louvre





 




Le Musée actuel a été à l’origine un château fortifiant Paris au Moyen Age, sous le règne de Philippe Auguste, le grand père de Saint Louis, en 1190. Une enluminure des Très Riches Heures du Duc de Berry (XVe siècle) nous donne une idée de cette construction : le château apparait derrière les fortifications de Paris au Moyen Age.






Le château se transforme à la Renaissance, et se dote de la Grande Galerie, l’ensemble développe les techniques architecturales d’un style nouveau, où apparait l’art à l’italienne. Des artistes comme Pierre Lescot, Jean Goujon y participent.








Par l’action de Catherine de Médicis, la construction du Palais des Tuileries, en face de celui du Louvre est décidé. Ce château sera le pendant du Louvre jusqu’en 1871 où il brule.
Les rois successifs aménagent le château et chaque règne permet d’ajouter les ailes et les aménagements intérieurs. Le roi Louis XIV achève l’ensemble et s’en détourne pour séjourner au château de Versailles.
Pendant la Révolution Française, le roi Louis XVI est fait prisonnier au château des Tuileries et le château du Louvre est transformé par la Convention en Musée, la vocation du Louvre est née. Des collections de peintures, sculptures, y sont regroupées et exposées.












Musée d’Orsay : le long du quai d’Orsay, au cœur de Paris













Le Musée a trouvé sa place dans un bâtiment construit pour l’exposition universelle de 1900, une gare. Jusqu’en 1939, cette gare a relié le Sud Ouest de la France à Paris et a connu un important trafic de voyageurs.
A partir de 1973, le projet de transformer la gare en Musée murit. Le Musée est inauguré en 1986.






Le village de Montmartre






  






Situé sur une butte dominant Paris, ce village au cœur de la ville est atypique et mérite le détour ! Riche de son passé et de son caractère préservé par ses habitants, Montmartre tire son nom du latin Mons Martyrium où un chrétien Denis a été martyrisé pour avoir refusé de sacrifier aux divinités. Décapité devant le temple de Jupiter, il ramasse alors sa tete et dévale les 6 km le séparant de la ville de Saint Denis où il s’écroule. Sur le lieu de sa chute s’élève depuis la basilique Saint Denis, nécropole des Rois de France.
Lieu où on y entasse les déchets lors du Moyen Age, il est depuis un village avec sa culture propre, toujours indépendant face aux diktats de la capitale. On y respire un petit air d’insouciance, depuis le parcours des artistes de l’avant-garde du XIXe. Beaucoup de personnalités y ont leur demeure. C’est également un grand sanctuaire catholique, avec la présence du Sacré Cœur, lieu de prière perpétuel, voué à demander pardon pour les massacres de la Guerre Civile de Paris en 1870.